Le Canada et la Gambie font équipe pour créer des liens entre les enseignantes
Ottawa — La Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (CTF/FCE) et le Gambia Teachers’ Union (GTU) se tournent vers les téléphones cellulaires et les mentores pour briser l’isolement, tant personnel que professionnel, parmi les enseignantes de la Gambie qui travaillent dans des régions éloignées de ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Subventionné par Affaires mondiales Canada par l’intermédiaire du Conseil manitobain pour la coopération internationale dans le cadre du troisième appel du Fonds pour l’innovation et la transformation, ce projet est l’un des 13 projets menés par des organisations canadiennes de petite et moyenne taille dans le but de faire avancer l’égalité des genres dans les pays en développement.
Ce projet commun de la CTF/FCE et du GTU, qui s’étend du 1er juin 2021 au 21 août 2022, a pour objectif de conférer une autonomie accrue aux jeunes femmes qui enseignent dans des collectivités rurales et éloignées.
Au total, 48 enseignantes et 12 mentores ont été sélectionnées pour participer à ce projet entièrement féminin qui vise à renforcer la confiance et à établir des liens avec les enseignantes des villages isolés et éloignés, où elles se retrouvent seules à jongler avec les différences culturelles et religieuses.
Étant donné les immenses difficultés que doivent surmonter les femmes qui enseignent et vivent dans des régions éloignées, où les transports et l’accès à un téléphone filaire sont limités, les enseignantes participantes reçoivent, pour les 15 mois que durera le projet, quelque chose que bien des Canadiennes et Canadiens tiennent pour acquis : un téléphone cellulaire entièrement payé.
La CTF/FCE et le GTU espèrent que, grâce à ce téléphone, chaque enseignante pourra communiquer avec une mentore pour discuter de son quotidien au travail, participer à des activités de perfectionnement professionnel ou simplement bavarder avec une collègue chevronnée prête à l’écouter et que, par conséquent, les femmes seront plus nombreuses à rester dans la profession enseignante.
La Gambie compte un peu plus de deux millions d’habitantes et habitants, dont plus de la moitié vivent sous le seuil de la pauvreté. Le secteur agricole est un important fournisseur d’emplois. Le faible taux d’alphabétisation chez les femmes et le taux de natalité élevé sont le reflet d’un système d’éducation sous-financé qui se classe au 155e rang mondial au chapitre du soutien public.
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Andrew King
Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (CTF/FCE)
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