Affaires mondiales Canada financera un projet axé sur l’éducation des filles en Ouganda
Ottawa — La Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE/CTF) est fière d’annoncer que son dernier projet international, qui vise à améliorer l’éducation des filles en Ouganda, sera lancé grâce à des fonds d’Affaires mondiales Canada.
Mené dans le cadre d’un partenariat conclu avec le Uganda National Teachers’ Union (UNATU), le projet Simameni, ce qui veut dire « se tenir debout » en swahili, a pour but non seulement d’améliorer les conditions d’apprentissage des filles dans les écoles secondaires ougandaises, mais également de faciliter l’accès à une éducation publique de qualité, financée par l’État, d’accroître la participation scolaire et d’améliorer la réussite des élèves en Ouganda. Le gouvernement canadien s’est engagé à verser au total 1,9 million de dollars sur cinq ans pour appuyer le projet.
« Cette annonce représente un véritable vote de confiance du gouvernement à l’égard du travail de la FCE/CTF, notamment parce c’était la première fois en huit ans que la Fédération avait la possibilité de présenter une demande de subvention fédérale, a indiqué le président de la FCE/CTF H. Mark Ramsankar. Le projet Simameni est le résultat remarquable du partenariat entre la FCE/CTF et ses collègues ougandais, et un exemple d’engagement commun des syndicats et du gouvernement pour investir dans l’éducation des filles dans le monde entier. »
Le projet sera coordonné par la FCE/CTF, à Ottawa, tandis que le travail sera mené en Ouganda par le UNATU, qui mobilisera le personnel enseignant, les familles et la communauté afin que l’éducation et les écoles soient meilleures et plus sûres pour les filles.
« Le projet Simameni et notre partenariat avec la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants représentent une chance à la fois unique en son genre et particulièrement opportune de progresser vers l’équité entre les genres. Nous savons que l’acquisition des compétences nécessaires pour relever les défis qui se présentent dans la vie commence dans la salle de classe, a mentionné Filbert Baguma, secrétaire général de l’UNATU. L’école est l’endroit où tous les enfants, les filles comme les garçons, apprennent à affronter les réalités quotidiennes de la vie et commencent à poursuivre leurs buts et leurs rêves à long terme. Nous voulons donner aux filles ougandaises les moyens et l’envie de tracer leur propre avenir. Et le projet Simameni nous donne la possibilité de le faire. »
C’est la première fois depuis 2011, année où le gouvernement du Canada avait supprimé son financement aux projets internationaux, que la FCE/CTF peut répondre à un appel de propositions et qu’elle obtient des fonds d’Ottawa.
Quelques faits
- Fondée en 1920, la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants est la voix nationale de la profession enseignante.
- Alliance nationale d’organisations provinciales et territoriales, la FCE/CTF représente plus de 273 000 enseignantes et enseignants des écoles élémentaires et secondaires au Canada.
- La FCE/CTF est également membre de l’Internationale de l’Éducation, la fédération mondiale d’organisations nationales de l’enseignement réparties dans 173 pays.
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